Rassemblement à Maillen - Réseau Sport de l'Air de Belgique

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25e anniversaire du RSAB


Le RSAB fête ses noces d'argent.


Traduction d'un article publiè en néerlandais sur www.hangarflying.be, le 14/09/2015
Lien direct: http://www.hangarflying.eu/nl/content/de-rsab-viert-haar-zilveren-jubileum


Maillen, les 29 et 30 août 2015. L'association des constructeurs
amateur d'aéronefs, connue sous le nom 'Réseau du Sport de l'Air de
Belgique asbl' (RSAB) célèbra ses 25 bougies durant le dernier
weekend d'août, tout en associant l'évènement aux portes ouvertes
de l'ulmodrome de Maillen.Grâce à une météo parfaite, mais aussi suite
à l'aide des bénévoles particulièrement dévoués, on peut parler d'une vraie réussite.
Le terrain de Maillen est situé dans un cadre bucolique à la limite
des Ardennes et à proximité de la Meuse.
Un coin charmant, où le RSAB a son siège social.
Pour les visiteurs, l'offre était très variée, aussi bien
en vol qu'en ce qui concerne le show statique.
Il y avait des appareils en tous genres, allant du plus rapide
au plus lent.
Le VL-3 en tète, les plus lents auraient du être les ailes de vol libre,
dont certaines tiennent en l'air à une vitesse d'à peine 25 km/h.
Ces ailes delta n'étaient pourtant pas les gagnants, car la concurrence
avec les cinq hélicos présents était perdue d'avance.
Ces derniers ont incontestablement gagné la 'coupe imaginaire'
avec une vitesse de zéro km/h.
Ce weekend a témoigné de la présence de pas mal de passionés
d'aviation légère ou ultralégère, cequi offrait la possibilité de rencontres
intéressantes,de faire connaissance, de discuter un coup.

Dominique Marchal du RSAB:
“Nous sommes très satisfaits avec le nombre de visiteurs, aussi bien
par la voie des airs que par la route.
Ceux-ci étaient plus nombreux que lors des éditions précédentes.
La synergie avec l'Aéroclub Mosan – Les Houssières était particulièrement
fructueuseet nous remercions chaleureusement tous ceux
qui ont apporté leur aide.
Nous espérions seulement avoir plus d'appareils de membres
en exposition,mais je pense que le succès de cette année devrait
nous garantir une plus grande implication de nos constructeurs
pour les rassemblements à venir !

Nous organisons ce genre de manifestation pour faire connaître
la construction amateur au grand public qui pense que tous les avions
et ULM sont des constructions industrielles de très grand prix.
Je crois que nous avons relevé ce défi. La construction amateur se porte à nouveau bien,
après un point bas qui se faisait sentir il y a quatre ou cinq ans.”
Ce qui était sans nul doute une des conséquences de la crise mondiale de 2008.
Vivement la prochaine édition de ce rassemblement !!!

Texte et photos: Manu Godfroid
Mes remerciements à Luc Wittemans et Dominique Marchal pour leur aide précieuse.


Beaucoup de 'sun', pas de 'sea', cependant il y avait pas mal
de belles choses à voir pour les passionnés et enthousiastes parmi nous.







Les DPM étaient bien représentés et apportaient une touche festive à l'évènement.




Ce projet 'club' du RSAB démontrait comment une structure d'avion
en bois se compose.
Le Michel Barry MB 02-2 Minibulle se situe dans la catégorie ULM.
On ne s'y attendrait pas particulièrement à la vue de cette photo,
néanmoins, ce monoplace possède une ligne des plus gracieuses,
dessinée par un capot-moteur aérodynamique qui évolue
de manière fluide vers une verrière en bulle,
qui àson tour rejoint la cellule de manière bien étudiée.





Ce Butterfly a été construit par La Brugeoise & Nivelles S.A.
et a été acquis rapidement après par Louis-Marc Regnier,
qui l'inscrivit dans le registre Belgeen date du 28 juin 1984 (OO-639).
Il garda l'appareil jusque-en 2011,
ensuite Pascal Recour en devint le propriétaire.
Celui-ci à remis l'appareilen état de vol, tout en le restaurant de A à Z.
L'ULM poids-plume pèse à peine 73 kg,
ce qui est à peu près égal au poids de son pilote. Le moteur d'origine,
un JCV deux-temps d'à peu près 25 cv sert actuellement encore de propulseur.





Une inspection technique approfondie du Butterfly démontra des fissures
irréparables dans la structure des nervures d'ailes d'origine,
contruites en plastique. Pascal Recour décida de les remplacer par des nervure
s en aluminium, plus adaptées à une reconstruction 'amateur'.
Ces nervures sont d'une plus grande précision que celles d'origine.
Il effectua le premier vol de l'appareil restauré dans le courant de l'été 2015.




Le Bébé Jodel D-9 fut un des premiers appareils de l'après-guerre
destinés à la construction amateur.
Le projet commun d'Edouard Joly et Jean Delemontez, qui lui donnérent
l'appelation 'JoDel' par les premières lettres de leurs noms respectifs.
 Ensuite, cette formule donna naissance à une longue liste d'avions produits
avec les moyens 'industriels et semi-artisanaux' de l'époque, allant de Jodel à Robin.
Leurs caractéristiques communes étaient des ailes droites avec des bouts
repliés vers le haut. Ces ailes étaient (et sont toujours) une 'marque de fabrique'
qui rimait avec d'excellentes caractéristiques de pilotage.
De nos jours, il y a toujours un mouvement Jodel dans la construction amateur,
principalement à partir des plans de construction d'évolutions plus récentes.



Ce Bébé immatriculé '08-KW' commença sa vie en Belgique en tant que OO-45,
a été construit par Jean Anthonis, et vola pour la première fois en 1978.
De nos jours, Firmin Henrard le pilote régulièrement.
Le moteur est un VW refroidi par air, d'origine automobile,
qui délivre 60 cv en prise directe.




Cette MC-30 Luciole est pilotée par Jean-Paul Fourneau, membre du RSAB.
L'appareil est une création de l'ingénieur Français Michel Colomban,
déjà connu pour avoir conçu le plus petit bimoteur au monde:
le fameux Cri-Cri. Dans les mains d'un pilote expérimenté, celui-ci peut
effectuer des manoeuvres de voltige évoluées tout en étant propulsé par
deux petits moteurs deux-temps d'à peine 15 cv chacun.
La Luciole, par contre, à été développée dans le but d'être construite facilement
et à bon prix par le constructeur amateur lambda, tout en offrant
de bonnes performances en vol.Motorisée par un Briggs & Stratton Vanguard
V-twin,627 cm³, quatre-temps de 23 cv qui ne consomme que 5 litres
de carburant Euro 95 par heure de vol, la Luciole atteint une vitesse de
croisière de 170 km/h et un taux de montée de 4 m/s.
Ce groupe moto-propulseur industriel est habituellement utilisé dans
des groupes électrogènes de chantier, des tondeuses à gazon
autoportées de type tracteur ou des fendeuses de bûches, parmi d'autres.
Ce genre de moteur est étudié pour fonctionner de longues heures d'affilée,
jour après jour, et forme ainsi un outil de travail fiable
à une clientèle professionnelle.




Cet appareil est une construction de Fiore Tittaferrante, membre actif du RSAB.
Il le termina aux alentours de 2012 et actuellement, la machine compte environ
210 heures de vol. Le monoplace était à vendre durant le rassemblement
et possède un tableau de bord bien équipé. En plus, vous pouvez le transporter
par la route dans une remorque fermée étudiée à cet effet.
Avis aux intéressés...




Une jolie réplique ULM du Royal Aircraft Factory SE 5a à l'échelle 7/8 éme
attira les regards. Celle-ci est construite de façon nettement
plus légère et contemporaine que le chasseur d'origine qui fit
son entrée sur le front de la Grande Guerre, dés 1917.
L'appareil utilise un Rotax 582 équipé d'un démarreur électrique.
Ce qui, à titre de comparaison, donne 65 cv et 582 cm³ à l'opposé
de l' Hispano-Suiza V8 qui faisait de son mieux pour
sortir ses 200 cv d'une cylindrée d' 11700 cm³,
dans un vacarme rauque et impressionnant.
Sans parler de la consommation de carburant, qui ne devaitpas être triste.
En poussant la comparaison un tantinet plus loin, nous pourrions parler de la
différence de masse maximale: 300 kg pour l'ULM contre les 902 kg
de la machine de la première guerre mondiale.

La réplique semble donc plus efficace que l'original, du moins quand
il s'agit de voler purement pour le plaisir.
Afin de faciliter le roulage au sol, la réplique est équipée de freins différentiels
qui proviennent d'une moto.
Le SE5a d'origine ne disposait nullement de freins. Si vous regardez
attentivement le patin arrière, vous y verrez une roulette particulièrement discrète.
(Photo: Luc Wittemans)



Eric Dockier acheta l'appareil non terminé il y a quatre ans. Ensuite il l'a stocké
dans son hangar.Il commença à y travailler, il y a six mois dans le but
de le terminer avant ce 25ème anniversaire du RSAB.
L'ULM prit son envol très récemment. Le propriétaire est satisfait
du comportement en vol, qu'il décrit comme 'agréable
et très sain dans toutes les phases de vol'.
Firmin Henrard, pilote expérimenté, fut le deuxième à tester la machine.
Eric: “Au début, le centrage de l'appareil et le réglage des ailes
ont posé quelques soucis.
C'est un peu comme un violon: dès qu'on modifie un peu la tension d'un câble,
ça se dérègle ailleurs. Ce quidemande un peu d'exercice et d'entrainement.
Entre-temps, j'ai contruit une mitrailleuse qui imite celle de 1917.
Celle-ci sera installée prochainement au dessus de l'aile supérieure.
La déco du biplan est basée sur l'appareil d'Albert Ball, l'as Anglais qui obtint
le plus de victoires à bord de ce type d'appareil.”



Le poste de pilotage du SE5a laisse soupçonner une expérience
en vol dénuée de toute banalité.




La Belgian Aviation Preservation Association (BAPA) tenait un stand d'information
sur le terrain de Maillen.
La pièce de résistance était un petit moteur aéronautique Français
datant des années trente, qui ne connut
malheureusement pas la consécration. L'AVA 4 A-00,
un deux-temps de 1080cm³, fournissait 25 à 30 cv
et a été utilisé sur des Tipsy S, Druine Turbulent, Farman Moustique
et Mignet HM14 Pou-du-Ciel, parmi d'autres.




Atec est une société Tchèque qui débuta ses activités aéronautiques en 1992.
Elle propose le Solo 212, un ULM monoplace très maniable
qui a été créé pour les pilotes expérimentés qui désirent voler de manière sportive.
En visitant le site du fabricant, il me semble clair que le terme
'adrenaline' fait partie intégrante du message commercial qu'ils veulent transmettre.
La cellule est entièrement réalisée en matériaux composites.
L'utilisation judicieuse de fibres de carbone et de sandwich 'nid d'abeille'
lui confèrent une rigidité et une solidité élevées pour un
poids assez réduit. Le moteur est un Rotax 582, bicylindre deux-temps de 65cv.





Jacques Cooremans est le distributeur officiel du Direct Fly Alto
pour la Belgique et la France.
Cet ULM ou LSA est construit en Tchéquie et est équipé d'un Rotax 912 UL (80 cv)
ou 912 ULS (100 cv). La version 100 cv atteint
une vitesse de croisière de 210 km/h et un taux de montée de 5,5 m/s.
L'appareil est entièrement de construction aluminium et est disponible
en trains tricycle ou classique, en tant que kit ou prêt-à-voler.



Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est le plus beau?



Le Profe Banjo MH est un motoplaneur de conception Tchèque comprenant
un fuselage en matériaux composites et des ailes en bois et toile.
L'appareil utilise 200 mètres de piste pour décoller et gagne
son altitude à un taux de 2 m/s.





Doté d'un Hirth F33B - entièrement rétractable - de 313 cm³ et 18 Kw,
le Banjo MH n'est pas voué au vol moteur.
Il s'agit plutôt d'une forme de vol à voile qui offre la grande liberté
de se passer d'unremorqueur ou d'un treuil, ainsi que
d'une équipe d'aide au sol.
Appelons-ceci une manière autonome de pratiquer le vol à voile.
Avec une finesse de 27, il s'agit incontestablement d'un planeur
aux capacités honnêtes.




Une heure ou deux de vol en plein été peuvent 'rapporter' quelques milliers
de petits cadavres collants sur tout aéronef doté d'une certaine envergure,
surtout si l'on reste sous les 3000 pieds.
Ensuite, c'est la corvée pour nettoyer et restaurer le rendement du profil d'aile.



Le Dynali H-3 a démontré quelques-unes de ses capacités au dessus
d'un champ situé à côté de l'ulmodrome.



Cet hélicoptère Safari ressemble au Bell 47 classique et légendaire,
en version réduite. Il s'agit d'un kit disponible aux Etats-Unis,
construit en 2003 et inscrit F-PICL dans le registre Français.
L'appareil disposede deux réservoirs de carburant de 53 litres chacun,
ce qui lui donneune autonomie de trois heures de vol
+ réserve de sécurité.
Signalons comme particularité que le moteur Lycoming
de 160 cv est monté à la verticale.
La lubrification se fait par 'carter sec', ce qui signifie que l'huile
ne se trouve pas dans le moteur, mais dans un réservoir situé sous celui-ci.
Une pompe fait circulerle lubrifiant vers les parties vitales du moteur.
Mr. Compère pilote cette machine depuis près de dix ans et il n'a que des louanges
à propos des qualités de vol de l'engin.



Avec trois exemplaires sur place, l'Helisport CH-7 était l'hélicoptère
le plus représenté lors de ce rassemblement.
L'appareil ci-dessous est équipé d'un Rotax 914 Turbo.



Helisport CH-7 Kompress Charlie 2. A première vue, la cabine ne semble
pas offir de place à plus d'une personne.
Néanmois, il s'agit bien d'un biplace en tandem où le pilote
et son passager sont assis très proches l'un derrière l'autre.



Thomas, le pilote de ce planeur pendulaire, nous montre comment il dépose
une aile libresur un chariot qui est aussi appelé 'dolly'.
Le bût de celui-ci est de permettre l'envol par tractage ULM sur
une piste située en plaine. Dès que le pendulaire se met à voler,
le pilote lache le chariot. Ce dernier parcourt ensuite
une dixaine de mètres sur la piste.
Le 'dolly' est agréé par le Deutscher Hängegleiterverband (DHV).
En dehors de Maillen, Thomas aime également voler en montagne.



Une aile Seedwings Spyder 14 sur un chariot de tractage 'dolly'.
Le pilote parcourt d'abord à peu près un demi kilomètre
à pied avant d'atteindre le seuil de piste, afin d'y attendre
son tour de remorquage.
Il s'agil bel et bien d'un sport aéronautique, qui débute
avec une bonne dose d'effort au sol.
La Spyder 14 est une aile aux réactions assez pointues.
La dérive orange aide à stabiliser l'aile durant les premiers vols d'entrainement.
Ensuite, la dérive est retirée afin de libérer toutes les capacités de l'aile.



L'école Trike Valley de Maillen vous permet d'apprendre à planer, c.à.d. de
devenir pilotede vol libre. Les 'ailes delta' se font tracter
par un ULM conçu spécifquement dans ce but.
Les ailes dites 'd'apprentissage' ou 'basiques' sont tractées à une vitesse
de 55 à 60 km/h, tandis que les ailes dites 'de performances'
ont besoin d'un minimum de 65 à 70 km/h.
Généralement, les monos sont largués à une hauteur de 500 à 600 m,
les biplaces à 1000 m.Un tuyau: les chèques-cadeau Bongo vous donnent
la possibilité d'offrir un tel vol d'initiation.
De quoi faire des heureux... qui deviendront peut-être des adeptes des sports de l'air.




Swift signifie Swept Wing with Inboard Flap Trim.
L'appareil ci-dessous est un motoplaneur P-Swift qui possède
un moteur entièrement rétractable.
Il s'agit d'un concept né aux Etats-Unis, qui a ensuite connu
un développement en Belgique par la société Aeriane S.A., située à Gembloux.




Cet ULM Epervier Aviation, d'une rareté évidente, était à vendre.
Un design où les concepteurs se sont visiblement inspirés du Cessna 152.
Il s'agit d'un projet entièrement Belge qui ne connut pas le succes
commercial espéré en son temps.



Ce Lambert Mission 106 quitte à nouveau le sol - régulièrement, joyeusement,
allègrement – après un assez long sommeil dans un des hangars à Maillen.





Durant ce weekend de rassemblement, il y avait une dixaine d'ULM
d'occasion en vente (estimation grossière).
Parmi ceux-ci: ce Zenair 601 UL à train classique, enregistré 51-QP.
L' appareil date de 2002 et totalise environ 450 heures de vol.
L'hélice Arplast au pas variable électrique est entrainée
par un Rotax 912 qui développe 80 cv.



Le Nord 200 (OO-ZHQ) de Firmin Henrard date de 1947.
Ce planeur est, sans nul doute, une apparence agréable à l'oeil des passionnés d'aviation et des esthètes.
A ceux qui s'intéressent aux planeurs anciens, je ne peux que conseiller
le site des Faucheurs de Marguerites: (www.faucheurs.com).





Les montgolfières forment généralement une vue séduisante pour les spectateurs au sol.
Ces deux ballons s'élevèrent majestueusement au dessus des plaines de Maillen.
(Photo: Luc Wittemans)




Mise à jour de la page: le 7 octobre 2015.

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